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La paresse sociale

Ce phénomène a été identifié dès 1882 par les travaux de l'ingénieur agronome Maximilien Ringelmann (FR) quand il mesura la force de traction exercée par des individus sur une corde. Il prend des mesures sur les forces de traction indépendantes, et sur la force cumulée de tous les participants ensemble. Et il remarque que la force de groupe n’est pas supérieure à la somme des forces individuelles.

Plus il y a de monde dans le groupe, moins l’effort individuel est important.

L’analyse de cette expérience et de quelques autres qui suivirent permit de présenter les conditions ou les facteurs de ce phénomène.

La paresse sociale augmente :

  1. avec la taille du groupe
  2. avec le manque d’information sur la performance des autres
  3. avec la dimension individualiste de la culture du groupe
  4. avec l’âge des participants

La paresse sociale diminue :

  1. avec la complexité de la tâche
  2. avec la valence (l’intérêt) de la tâche
  3. avec la valorisation de la performance individuelle
  4. avec le niveau de connivence, d’intimité ou d’appartenance au groupe

Enfin, il remarque que la paresse sociale ne semble pas être dépendante du type de tâche à réaliser (physique, cognitive, évaluation…).