La start-up nation. Un slogan politique qui suit un mouvement d’auto-entrepreneuriat promu par l’Europe depuis plusieurs années déjà.
Dans ce mouvement, chacun peut devenir son propre employeur à condition d’être capable de valoriser une compétence ou une capacité originale, et de la rendre compétitive.
Une start-up est par essence une organisation de petite taille. Elle doit être très rapide à s’adapter aux changements du marchés et aux nouvelles tendances. Et puis, elle doit avoir un excellent responsable financier. Car c’est bien souvent grâce à lui que pourra se stabiliser l’entreprise dans un monde néo-libéral poussé à son paroxysme.
On peut retrouver dans ce modèle certains aspects du “marchandage” qui s’était construit dans les micro-organisations ouvrières du XIXe. Comme par exemple, le travail précaire connu sous le nom d’ubérisation. Un travail à la tâche, dominé par une compétition entre les travailleurs qui sont poussés à devenir des mini-entrepreneurs eux-aussi.
Les start-ups gardent tout de même une image très positive. Elles ont modifié et facilité les règles d’accession à l’entreprenariat, permettant à un plus grand nombre, de définir lui-même le rôle du travail dans son existence.