Entre les équipes ou des individus ayant des objectifs particuliers, se crée une coordination du travail basée sur la coopération.
Dans ce cadre de travail, chaque partie a des attentes spécifiques qui viennent s’ajouter aux objectifs de la coopération, et qui doivent résulter de ce travail commun.
Pour reprendre l’exemple de l’équipe d’électriciens, ajoutons une équipe de plombiers. Ensemble, ces deux équipes ambitionnent de terminer l’aménagement d’un espace de bureaux. Ils ont donc un intérêt commun. Mais pour autant, aucun plombier ne viendra tirer des câbles électriques ou reconnecter une prise. Chaque équipe a ses propres tâches et ses propres responsabilités.
Ce n’est pas qu’ils ne veulent pas s’entraider, mais ce serait une faute professionnelle que de réaliser le travail d’un autre sans en avoir la compétence, la légitimité.
On retrouve aussi le mode coopératif dans une coordination du travail entre plusieurs départements. Pour avoir beaucoup travaillé dans les domaines de l’IT, l’exemple le plus évident est celui de la création d’un nouveau site internet pour une entreprise. Le département business et le département IT ont tous les deux pour ambition la création de ce nouveau site web. En revanche, l’ambition spécifique du département business et de développer les ventes, et celui du département IT est d’installer des serveurs plus performants. Durant le projet, il sera indispensable de bien identifier cette différence car elle sera source de nombreux débats faisant porter la balance stratégique du projet dans une équipe ou dans une autre. De même, les équipes IT supporteront moyennement les remarques sur des choix liés à leur expertise, au même titre que les commentaires de l’équipe IT sur les stratégies business auront tendance à créer un certain malaise.
La coopération a donc des avantages et des inconvénients. Il faut savoir en appliquer les règles à bon escient.